La crise hémorroïdaire se reconnaît par une dilatation anormale des veines que l’on retrouve autour, ainsi qu’à l’intérieur du rectum et de l’anus. En effet, l’orifice anal est tapissé à l’intérieur et à l’extérieur d’un plexus vasculaire qui forme de petits bourrelets. C’est donc cela qui aide à maintenir l’orifice fermé. Quand vient le moment où les plexus s’enflamment, on parle de crise d’hémorroïdes. Dans cet article on parlera alors de la façon dont on reconnaît une telle crise et les causes qui peuvent être à la base.
Les causes des crises hémorroïdaires
L’une des toutes premières causes des crises hémorroïdaires, c’est la constipation. Cela est un dysfonctionnement qui incite à déployer beaucoup plus d’effort alors qu’on défèque. En outre, la sédentarité et l’absence d’exercice physique peuvent être à la base d’une perte de tonus rectal et favoriser l’apparition des symptômes.
Par ailleurs, il faut dire que les troubles hémorroïdaires peuvent aussi trouver leurs origines dans le contenu des assiettes. Lorsque l’on a une alimentation pauvre en fibre ou encore une alimentation épicée, on peut en provoquer l’apparition.
Les femmes enceintes peuvent particulièrement être touchées par ce mal. On dit que les hémorroïdes peuvent subvenir lors du premier mois de la grossesse. Toutefois, vous trouverez certainement quelques solutions sur le site spécialisé creme-hemorroides.com.
Les symptômes pour reconnaître les hémorroïdes
Les crises hémorroïdaires ne passent généralement pas inaperçues. Elles sont caractérisées par de nombreux symptômes. Il y a entre autres, la sensation de brûlure, celle de démangeaison et l’inconfort au niveau des régions anales. On constate aussi les saignements et les douleurs lors de la défécation. Certaines fois, on ressent que l’intérieur du rectum est très enflé. De même, il n’est pas rare de remarquer un suintement de mucus provenant de l’anus. Et dans certains cas hémorroïdaires du 2e au 4e degré, on peut observer des protubérances sensibles qui sortent par l’anus.
De même, il faut dire que les personnes les plus disposées à avoir ces crises sont généralement des personnes dont les parents proches souffrent d’hémorroïdes. De plus, les femmes enceintes peuvent en être sujettes. Les femmes qui ont une fois accouché par voie basse peuvent aussi en souffrir. Certaines personnes atteintes de cirrhose peuvent également en ressentir les symptômes.
Une hémorroïde interne ou externe ?
Les hémorroïdes externes apparaissent généralement sous la peau de l’orifice de l’anus. Certaines fois, elles causent une enflure dans la région. On dit même d’elles qu’elles sont beaucoup plus sensibles que les hémorroïdes internes, du fait qu’il y a plus de fibres nerveuses sensitives au sein de cette région. Le risque qu’un caillot de sang se forme dans une veine dilatée est plus grand en ce qui concerne les hémorroïdes externes.
Pour ce qui est des hémorroïdes internes, elles se forment généralement dans la partie inférieure du rectum ou dans l’anus. Généralement, elles forment une toute petite protubérance. Si rien n’est fait, elles tendent à évoluer en passant d’un degré à un autre, allant du premier degré au quatrième. En suivant cet ordre de progression, l’hémorroïde reste dans l’anus au premier degré. Au deuxième degré, on constate qu’il sort de l’anus lors de la défécation et revient à sa place. Au troisième degré de l’hémorroïde interne, on est obligé de les replacer avec ses doigts avant qu’elles ne rentrent. Au quatrième degré, on est à une étape où l’on ne peut les replacer dans l’anus.